Le CTM s'est réuni le 14 avril 2016 sous la présidence de Valérie METRICH HECQUET, Secrétaire Générale du MAAF (SG). L'ordre du jour était le suivant :
Présentation du plan d'accompagnement des services d'économie agricole (SEA).
Présentation de la politique forestière.
Point d'information sur les chantiers en cours (réforme régionale, CPCM, CCRF/services vétérinaires).
L'UNSA était représentée par Philippe COSTA et Philippe CORDELETTE (expert).
COMMENTAIRE DE L’UNSA
Indépendamment des sujets traités lors de ce CTM, nous avons insisté sur la dégradation du climat et des conditions de travail dans certains services. A cet effet, nous avons remis à la Secrétaire Générale, la synthèse d'une vingtaine de comptes rendus de CT et CHSCT locaux.
S'agissant des SEA, si nous reconnaissons un effort sur les moyens pour renforcer les SEA pendant la campagne PAC, le plan d'accompagnement soumis au débat doit maintenant entrer dans sa phase opérationnelle. Maintenant c'est au niveau central (ASP-DGPE) de prendre et d'assumer leurs responsabilités. L'UNSA y veillera.
S'agissant de la réorganisation budgétaire du BOP 333, la Secrétaire Générale nous a laissé entendre, au cours du débat, la possibilité de créer des UO par service qui garantirait l'autonomie de gestion des directeurs. Pour autant, sur la question du renforcement des ETP dans les secrétariats généraux des DDI, la Secrétaire Générale a botté en touche. Ce que nous regrettons vivement.
S'agissant de l'annonce du Ministre chargé de l'Agriculture sur l'inspection générale dans l'ensemble des abattoirs, Patrick Duhaumont, DGAL a insisté sur le fait qu'il n’était nullement question de viser les personnels vétérinaires, car les installations et le respect des normes sont de l'entière responsabilité des industriels abatteurs. L'inspection générale n'a que pour seul objectif de relever un état des lieux des installations et du respect des normes.
S'agissant de la nouvelle organisation de la CCRF/Services vétérinaires, nous avons clairement rappelé à la Secrétaire Générale que nous avons un "Plan B" pour sortir de cet imbroglio organisationnel des services.
Malgré l'ensemble des annonces, qui sont des avancées, nous constatons une grande lassitude des agents vis-vis des réformes successives sans vision stratégique. Le dialogue social n'est pas à la hauteur dans certains services.