L’UNSA Fonction publique agit en justice pour protéger la confidentialité des données médicales et personnelles des agents publics.
En effet, pour l’UNSA Fonction publique le contenu et la rédaction de l’article 7 de l’ordonnance n°2020-1447 du 25 novembre 2020, prise en application de la loi de transformation de la fonction publique et portant diverses mesures en matière de santé et de famille dans la fonction publique, n’offrent pas des garanties suffisantes pour préserver le respect de la vie privée des fonctionnaires.
L’article 7 de l’ordonnance autorise les agents de l’administration à se faire communiquer, sur leur demande, des éléments du dossier médical des agents sans que ceux-ci n’en soient informés, n’aient à donner leur consentement, et sans l’intervention d’un médecin.
De plus, aucun contrôle de ces demandes de communication d’éléments pourtant très personnels n’est prévu par le texte. Les agents qui pourront faire ces demandes ne sont pas précisément désignés dans l’ordonnance qui dispose seulement que les pièces médicales ou renseignements médicaux pourront être communiqués aux services administratifs placés auprès de l’autorité à laquelle le pouvoir de décision appartient ». Lire la suite sur le site de l'UNSA Fonction Publique...